La rencontre a démarré par un panel inaugural consacré aux pionniers du fact-checking en Afrique francophone. Sous le thème « Dix ans de défis, d’enseignements et de perspectives d’avenir », les doyens de la discipline sont revenus sur l’évolution de cette pratique, devenue indispensable face à la montée des fausses informations.
Au programme de cette édition figurent des sujets variés mais cruciaux : crise économique, gouvernance, accès à l’information et impact de l’intelligence artificielle sur la diffusion et la vérification des contenus. L’intégration du fact-checking dans les écoles de journalisme, via les curricula, occupe également une place centrale dans les discussions.
La deuxième journée du sommet s’est ouverte avec deux présentations : celle de Moumini Camara (CESTI), qui a insisté sur la nécessité d’inscrire durablement la vérification des faits dans la formation des futurs journalistes, et celle du Professeur Peter Kimani (Aga Khan University), qui a alerté sur l’« ONGisation » du journalisme, entre promesse de financement et risque de dépendance.
Riche en débats et perspectives, ce « Africa Facts Summit » 2025 entend consolider le rôle du fact-checker comme outil essentiel pour la démocratie et la crédibilité de l’information en Afrique.
Sommet africain du fact-checking : Dix ans de défis et l’avenir de la vérification des faits au cœur des débats à Dakar
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