L’attente du rapport de la Cour des comptes du Sénégal sur les présumées falsifications de données publiques suscite un intérêt non seulement national mais aussi international. Le Fonds monétaire international (FMI) suit de près cette affaire, considérant la transparence et la responsabilité comme des piliers essentiels de la gestion publique.
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi dernier, Julie Kozak, porte-parole de l’institution financière, a annoncé que la Cour des comptes devrait publier son rapport final d’ici la fin du mois. Selon elle, le FMI collabore activement avec les autorités sénégalaises pour identifier leurs besoins en matière de renforcement des capacités et pour mettre en place des mesures correctives visant à éviter que de telles irrégularités ne se reproduisent à l’avenir.
« Nous sommes activement engagés dans des discussions avec les autorités pour remédier à ce problème de fausses déclarations », a déclaré Mme Kozak, soulignant l’importance d’une gouvernance transparente et responsable.
Le 13 janvier dernier, le Premier ministre Ousmane Sonko avait confirmé avoir reçu ce rapport, révélant qu’il contient des informations sur des malversations présumées sous le régime de l’ex-président Macky Sall. « Bientôt, les choses seront claires. Les Sénégalais connaîtront l’étendue du gaspillage », avait-il déclaré lors d’une visite à Nouakchott.
L’issue de cette affaire pourrait avoir des conséquences majeures sur la gestion des finances publiques au Sénégal, ainsi que sur la crédibilité des institutions concernées. L’opinion publique attend avec impatience la divulgation du rapport, qui pourrait déclencher des mesures concrètes pour renforcer la transparence et la responsabilité au sein de l’administration.