Le séisme s’est produit peu après minuit, surprenant des milliers de familles pendant leur sommeil. Son épicentre, situé dans une zone montagneuse proche de la frontière avec le Pakistan, a été suivi d’au moins cinq répliques, dont certaines ont été ressenties jusqu’à Kaboul et dans des régions du nord pakistanais.
Des centaines d’habitations, souvent construites en terre crue, se sont effondrées, piégeant de nombreuses personnes sous les décombres. Les régions les plus touchées sont difficiles d’accès, ce qui complique considérablement les efforts de secours.
« La situation est catastrophique. Les hôpitaux locaux sont saturés et manquent de matériel médical de base », a déclaré un responsable de la gestion des catastrophes naturelles à Kaboul. Les secouristes, épaulés par des bénévoles, fouillent les débris à mains nues dans l’espoir de retrouver des survivants.
L’armée afghane a été mobilisée pour acheminer des vivres, des tentes et des équipements de secours dans les zones sinistrées. Cependant, de nombreuses routes ont été endommagées par la secousse, ralentissant l’arrivée de l’aide humanitaire.
Face à l’ampleur de la catastrophe, le gouvernement afghan a lancé un appel urgent à l’aide internationale. Plusieurs organisations humanitaires, dont la Croix-Rouge et Médecins Sans Frontières, se sont dites prêtes à intervenir sur le terrain.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa solidarité avec le peuple afghan et a appelé la communauté internationale à « se mobiliser sans délai » pour soutenir les victimes du séisme.
Ce drame survient dans un contexte particulièrement difficile pour l’Afghanistan, confronté à une crise humanitaire profonde, aggravée par l’instabilité politique, les sanctions internationales et un système de santé exsangue.
Les autorités redoutent désormais une crise secondaire, notamment en raison du manque d’accès à l’eau potable et des risques d’épidémies dans les camps de déplacés improvisés.