PASTEF estime que les audits et premières analyses ont révélé « l’ampleur démesurée de la crise économique, financière et sociale » héritée de l’ancien régime dirigé par Macky Sall. Le parti cite notamment un encours de la dette publique ayant atteint 18 558,91 milliards FCFA, soit 99,67 % du PIB en décembre 2023, comme l’a révélé le rapport de la Cour des comptes du 12 février 2025. À cela s’ajoutent, selon le communiqué, des détournements massifs de deniers publics, un accaparement des biens de l’État et un bradage des ressources nationales.
Face à cette situation jugée « chaotique », PASTEF encourage les autorités à récupérer les ressources spoliées et à punir avec rigueur, par la justice, les auteurs de ces forfaits. Le parti considère cette démarche comme une exigence populaire et éthique, indispensable à une véritable justice sociale et économique.
S’agissant du Dialogue national convoqué le 28 mai 2025 par le Président de la République, PASTEF rappelle que les priorités des Sénégalais – emploi, santé, éducation, infrastructures, culture, sport – doivent rester au centre de l’action gouvernementale. Le parti invite ses membres à ne pas se laisser distraire par des débats politiciens.
Il souligne que ce dialogue sur le système politique doit être saisi comme une opportunité pour renforcer la démocratie, et non comme une manœuvre électoraliste ou une plateforme de marchandage politique.