Ce rapport met en lumière plusieurs irrégularités dans l’attribution de marchés publics et la gestion de fonds spéciaux. Même si l’ancien chef de l’État n’est pas directement cité dans les malversations, son nom revient dans des dossiers emblématiques liés à la gestion de son entourage immédiat.
Dans un communiqué officiel, l’APR parle d’« une campagne de diffamation organisée ». Le parti accuse certains cercles du pouvoir actuel de vouloir « entacher l’image de Macky Sall pour détourner l’attention des vrais problèmes du pays ».
Le secrétaire général adjoint de l’APR, intervenant sur plusieurs plateaux télé, a insisté sur le fait que « Macky Sall a toujours prôné la bonne gouvernance » et que le rapport de la Cour des comptes devrait être traité « avec rigueur et dans le respect de la présomption d’innocence ».
Dans sa contre-offensive, l’APR met en avant les grandes réalisations du régime sortant : projets d’infrastructures structurants, développement du secteur énergétique, montée en puissance du numérique, et rayonnement diplomatique du Sénégal.
Pour ses militants, il est clair que l’ancien président ne saurait être le bouc émissaire d’un règlement de comptes politique.
Cette montée en tension intervient dans un contexte où le nouveau régime, dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye, affiche sa volonté d’opérer une rupture systémique avec les anciennes pratiques. Une dynamique qui pourrait accentuer les clivages entre l’ancienne majorité et les nouveaux tenants du pouvoir.
L’opinion publique, quant à elle, attend des actes concrets : justice, transparence, mais aussi équité dans le traitement des dossiers sensibles.