Mes chers compatriotes, la dernière mission du FMI vient de se terminer et le constat est là, la dette officielle du Sénégal représente plus de 118% du PIB.
Entre 2023 et 2024, il ya eu une hausse de +7,8% du ratio dette/PIB passant de 111% en 2023 à 118,8% en 2024 soit +1500 milliards fr CFA. Où est passé cet argent?
On ne parle plus de dettes cachées mais de problèmes systémique, c’est à dire d’une non prise en compte de certaines opérations et comme par enchantement on se souvient que le premier ministre de retour de la Turquie avait ramené des projets qui seront financés » sans endettement de l’état » ce qu’on appelle en langage courant » un engagement hors bilan » est-ce le FMI en a pris compte pour estimer le niveau actuel de la dette?
Je me réjouis du fait que 75% de mes propositions de sortie de crise ont été reprises conjointement par le FMI et le gouvernement du Sénégal.
Une convergent nette sur la nécessité de transparence, d’audits, et de centralisation, mais je suis allé plus loin en proposant, l’intégration d’innovations spécifiques avec plus de sensibilité au contexte local.
Sur mes points communs avec le FMI:
Transparence budgétaire : Tous les deux insistons sur le renforcement et la publication régulière d’informations exhaustives sur la dette publique.
Centralisation et contrôle : Un pilotage centralisé de la gestion de la dette et une implication accrue du Parlement sont proposés avec des outils d’audit indépendants.
Audit et suivi : Audits indépendants et contrôle parlementaire sont jugés incontournables pour garantir la crédibilité du dispositif et éviter toute dissimulation.
Points de divergence
Innovation et mobilisation citoyenne : Je propose de mobiliser l’épargne de la diaspora et d’expérimenter des mécanismes non classiques pour diversifier les sources de financement ; cela va au-delà des recettes du FMI, qui se concentrent sur la stabilité macroéconomique et les instruments financiers traditionnels.
Monétisation temporaire : J’ai suggèré des mesures immédiates de monétisation en partenariat avec la BCEAO pour faire face à l’urgence financière, alors que le FMI reste prudent sur cette option pour éviter la dérive inflationniste.
En Conclusion, une solide compatibilité sur les grands principes de réforme, la transparence et la gouvernance, mais une complémentarité sur l’innovation et l’urgence de financement. L’intégration de mes propositions spécifiques d pourrait enrichir la feuille de route du FMI et de son élève apprenti en adaptant plus finement les réponses aux besoins structurels et conjoncturels du Sénégal.
Tout ceci gratuitement sans entaché la crédibilité de mon pays!
J’aime le Sénégal !
Dr Mouhamed Ben Diop
Président du parti Pass-Pass
