Une production en hausse et des revenus significatifs
Dans une note publiée sur son site web, Woodside a annoncé que le gisement Sangomar a produit 13,3 millions de barils de brut en 2024, dont 12,9 millions ont été vendus. Ces ventes ont généré environ 950 millions de dollars, soit près de 595,5 milliards de francs CFA. Ce chiffre confirme le potentiel économique du projet et ouvre des perspectives encourageantes pour le développement du secteur.
L’entreprise australienne a également mis en avant la fiabilité de la production, qui a atteint un taux de plus de 94% au quatrième trimestre 2024. De plus, avec l’exploitation des réservoirs S500, les réserves prouvées ont augmenté de 54,9 millions de barils, renforçant ainsi la durabilité du projet.
Un impact économique et social notable
Au-delà des revenus générés, le projet Sangomar a un impact significatif sur l’emploi local. Selon Woodside, plus de 4 400 emplois ont été créés au Sénégal dans le cadre de cette exploitation. Cette contribution à l’emploi constitue une avancée majeure pour l’économie nationale, d’autant plus que le gouvernement et la société nationale Petrosen sont engagés à maximiser les retombées locales du projet.
Vers une meilleure redistribution des richesses ?
L’exploitation du pétrole soulève également des questions sur la redistribution des richesses. Alors que les revenus issus des ventes de brut s’annoncent prometteurs, la manière dont ces ressources seront gérées pour favoriser le développement national reste un enjeu crucial. L’implication du gouvernement, en collaboration avec Petrosen, sera déterminante pour assurer une meilleure redistribution des bénéfices et garantir un impact positif sur les infrastructures, l’éducation et la santé.
En somme, ces premiers chiffres marquent un tournant dans l’histoire énergétique du Sénégal. Toutefois, au-delà des performances financières, l’enjeu reste d’assurer une gestion transparente et équitable de ces ressources pour qu’elles profitent à toute la population sénégalaise.