À Pikine, l’annonce du ministre de l’Intérieur concernant le dégagement des voies publiques provoque l’inquiétude et la colère chez de nombreux commerçants installés à même les trottoirs. Entre crainte de perdre leur gagne-pain et absence d’alternatives claires, ces vendeurs se sentent abandonnés par les autorités. Plongée au cœur d’un quotidien précaire, où survie rime avec occupation de l’espace public.
Ils étaient là bien avant les promesses d’aménagement urbain. Sur les trottoirs de Pikine, entre les klaxons et la poussière, les étals improvisés racontent des années de débrouille, de luttes et de survie. Mais aujourd’hui, une injonction venue d’en haut menace de tout balayer. « Dégagez la voie publique », ordonne l’État. Et les voix d’en bas s’élèvent, entre indignation et résignation.
La réponse dans ce reportage de AMYNA PAYE