Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Me Diaraf Sow n’a pas mâché ses mots. Réagissant au communiqué du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) à propos de l’émission Jakaarlo, l’avocat a dénoncé ce qu’il considère comme une « partialité flagrante » de l’organe régulateur.
Le CNRA reprochait à un chroniqueur d’avoir été « discourtois » envers un invité, estimant que ses propos auraient porté atteinte à la dignité et à la réputation du député Amadou Bâ. Mais pour Me Sow, cette lecture est biaisée :
« Où, dans l’émission, Badara Gadiaga a-t-il tenu des propos injurieux ? Amadou Bâ s’est-il plaint d’une quelconque atteinte à sa dignité ? », interroge-t-il.
L’avocat affirme que le chroniqueur s’est limité à lire une décision de justice qui, selon lui, ne visait pas directement le député. Il reproche au CNRA d’avoir fermé les yeux sur les propos accusateurs d’Amadou Bâ, notamment des allégations de vol et de falsification de diplômes, qu’il considère comme la source du malaise.
« En lisant ce communiqué partisan, on pourrait croire qu’Amadou Bâ est blanc comme neige et que seul Gadiaga a franchi la ligne rouge », déplore-t-il.
Me Diaraf Sow dénonce également le deux poids deux mesures du CNRA face à d’autres dérapages médiatiques, évoquant des propos virulents tenus contre des opposants ou à l’encontre de la famille du chroniqueur.
Et de conclure :
« Le CNRA doit être juste pour être respecté. Je ne suis pas contre le pouvoir, mais je suis allergique à l’abus de pouvoir. »