Interpellé par les députés sur les cas de licenciements signalés dans certaines structures publiques, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, a tenu à clarifier la situation. « Il ne s’agirait pas de licenciements abusifs mais de mesures liées à la régularisation administrative et à la bonne gouvernance », a fait savoir Birame Souleye Diop.
Concernant le Port autonome de Dakar, il a été précisé que seuls deux agents ont été licenciés pour faute lourde, tandis que 725 contrats à durée déterminée (CDD) sont arrivés à leur terme, conformément aux dispositions légales.
Dans d’autres entités comme le ministère de l’Énergie, un audit a révélé l’existence de recrutements irréguliers, notamment de 298 agents engagés sans procédure conforme, financés par une caisse d’avance détournée de son objet initial. Une masse salariale de 1,15 milliard FCFA a ainsi été identifiée, dépassant largement les prévisions de 818 millions FCFA.
Des cas similaires ont été signalés à la CDC, au FONGIP, au Commissariat à la sécurité alimentaire et à l’AIBD, où une restructuration est en cours. Des procédures de conciliation ou des actions en justice sont engagées selon les cas.
Le gouvernement a assuré que toutes ces décisions s’inscrivent dans une logique de transparence et de rationalisation des ressources publiques, et que les droits des travailleurs seront respectés dans le cadre légal.