Le Syndicat des travailleurs de la justice (SUTJUST) a décrété un arrêt de travail de 48 heures, effectif depuis ce mardi, pour exiger du gouvernement le respect des engagements pris dans le cadre du statut des travailleurs de la justice.
Cette nouvelle montée au créneau intervient dans un contexte de tensions persistantes entre le syndicat et les autorités, notamment autour de revendications liées à la hiérarchisation et au reclassement des agents.
Selon le secrétaire général du SUTJUST Elhadji Aya Boun Malick Diop , l’une des principales doléances porte sur l’alignement des greffiers dans la hiérarchie A2, conformément aux accords précédemment signés. Le syndicat dénonce un retard injustifié dans l’application de cette mesure, pourtant jugée essentielle pour la reconnaissance professionnelle de ces agents judiciaires.
Le SUTJUST réclame également le reclassement des agents des hiérarchies B et C n’ayant pas bénéficié de formation préalable, une situation jugée discriminatoire par les responsables syndicaux.
« Nous en avons assez des promesses non tenues. Il est temps que l’État respecte ses engagements. Nous avons fait preuve de patience, mais désormais, nous passons à l’action », a déclaré le secrétaire général Elhadji Aya Boun Malick Diop.
Cette grève de 48 heures pourrait n’être qu’un premier signal, le syndicat n’excluant pas de durcir le ton dans les jours à venir si aucune avancée concrète n’est notée.c