Dans une déclaration relayée par sa cellule de communication, Bilal Diatta admet que son comportement lors de l’incident constitue « une erreur de posture ». « Un leader, quelles que soient les frustrations, doit savoir se contenir », précise le communiqué. Toutefois, le maire dénonce ceux qui profitent de la situation pour ternir son image, en particulier certains responsables de sa famille politique.
La communication insiste sur le parcours de l’édile, présenté comme un militant de la première heure du projet Pastef. Ses sacrifices, notamment sa détention et son engagement aux côtés du duo Diomaye Faye – Ousmane Sonko, sont rappelés pour souligner sa loyauté envers le parti. Le texte met également en avant son combat contre l’occupation anarchique de l’espace public et son refus de céder aux pressions de commerçants et transporteurs, parfois au prix de l’impopularité.
Bilal Diatta, qui affirme ne pas avoir perçu son salaire depuis son élection, est décrit comme un homme « entier, cash et sensible aux difficultés des populations ». Tout en admettant que son attitude n’était pas justifiée, il assure avoir pris la pleine mesure de la situation et appelle les habitants de Keur Massar et les acteurs politiques à dépasser les querelles pour œuvrer au développement de la commune : « Keur Massar est notre patrie et chacun doit y contribuer. Tout le reste n’est que verbiage inutile. »
Keur Massar : Bilal Diatta reconnaît son altercation mais dénonce les attaques de ses détracteurs politiques
Le maire de Keur Massar Sud, Seydina Bilal Diatta, réagit pour la première fois après son altercation ce week-end avec des journalistes et des commerçants lors d’une opération de déguerpissement dans sa commune. Tout en reconnaissant l’incident, l’édile met en garde contre les critiques venues de son propre camp et défend son engagement pour le développement de Keur Massar.