Alors que la grève dans le secteur de la justice se poursuit, la Coalition des Confédérations Syndicales des Travailleuses et Travailleurs du Sénégal (CCSS) monte au créneau pour soutenir l’Entente SYTJUST-UNTJ et exiger du gouvernement une réponse rapide et concrète.
Réunis ce mardi 29 juillet, les secrétaires généraux des principales centrales syndicales ont échangé avec les représentants de l’Entente SYTJUST-UNTJ, au cœur de la mobilisation en cours dans la justice. À l’ordre du jour : le mémoire de propositions élaboré par les syndicats grévistes, déjà transmis au ministre de la Fonction publique depuis le dimanche 27 juillet.
Ce document, selon la Coalition, propose des solutions réalistes et crédibles pour sortir de la crise. Une base sérieuse de négociation que les leaders syndicaux appellent l’État à considérer avec responsabilité.
Dans un communiqué rendu public hier mercredi, la Coalition rappelle que « les négociations collectives sont le socle de la paix sociale », un principe inscrit dans le Pacte de stabilité sociale signé avec le gouvernement le 1er mai dernier. Elle déplore l’absence de réponses concrètes de la part des autorités face à une crise qui paralyse un pan essentiel du service public.
Réaffirmant son soutien « indéfectible » au SYTJUST (affilié à l’UNSAS) et à l’UNTJ (membre de la CNTS-FC), la Coalition syndicale promet d’accompagner le mouvement par « tous les moyens nécessaires » pour défendre les droits et libertés syndicales des travailleurs de la justice.
Face à l’enlisement du conflit, la CCSS interpelle directement le ministre de la Fonction publique ainsi que son homologue de la Justice. Elle les invite à « prendre des initiatives urgentes de dialogue fondées sur des échanges constructifs », seule voie selon elle pour une sortie de crise « durable et apaisée ».
Enfin, la Coalition se dit « mobilisée et vigilante », prête à renforcer la pression si les autorités ne prennent pas la pleine mesure de la situation. Le bras de fer est engagé.