Pl Alors que des tensions persistent dans le secteur de la Justice, le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a transmis aujourd’hui une note explicative détaillant les motifs de ses prochaines actions syndicales. L’objectif : informer l’opinion publique des enjeux sociaux actuels et anticiper les répercussions possibles sur le fonctionnement des juridictions.
Dans un communiqué adressé aux médias, le SYTJUST insiste sur la volonté de « transparence et de pédagogie » afin de permettre aux citoyens de comprendre les raisons d’une mobilisation qu’il qualifie d’« inévitable » face à l’immobilisme du ministère de la Justice.
Cette démarche intervient dans le prolongement d’une première note diffusée le 10 juin 2025, qui faisait état de profondes inquiétudes quant aux conditions de travail dans les services judiciaires : manque de moyens humains et matériels, surcharge de travail chronique, absence de reconnaissance statutaire et stagnation des négociations avec les autorités.
Selon le syndicat, ces éléments alimentent un climat de « fatigue généralisée » et de « désengagement progressif » au sein des juridictions. La note évoque également des risques accrus de dysfonctionnements dans l’accueil du public, la tenue des audiences et le traitement des dossiers si les revendications ne sont pas entendues.
Le SYTJUST appelle à une large diffusion de sa note explicative, considérant qu’il est de son devoir « d’éclairer l’opinion sur la réalité du terrain ». Il souligne toutefois sa disponibilité pour un dialogue constructif, et réaffirme que la grève, si elle est déclenchée, résultera d’un manque d’écoute prolongé de la part du gouvernement.
Les prochaines semaines pourraient ainsi être marquées par un nouveau bras de fer entre l’administration et les agents de la Justice, dans un climat déjà éprouvé par plusieurs mois de tensions sociales dans la fonction publique.
