Au cours des dernières 24 heures, 54 corps ont été admis dans les hôpitaux, et 305 nouvelles personnes blessées ont été recensées, portant le nombre total de blessés à 126 920. Le ministère indique que de nombreuses victimes restent toujours prisonnières des décombres, notamment dans les zones où les secours n’ont pas pu intervenir.
« De nombreuses victimes sont toujours coincées sous les décombres et jonchent les rues, les secouristes étant dans l’incapacité de les atteindre », souligne le communiqué officiel.
L’armée israélienne a repris ses offensives contre Gaza le 18 mars 2023, rompant ainsi un cessez-le-feu fragile accompagné d’un accord d’échange de prisonniers conclu en janvier de la même année. Cette relance des frappes a causé la mort de 4 701 Palestiniens supplémentaires et fait 14 879 blessés.
La situation humanitaire sur place continue de se détériorer rapidement. Les infrastructures médicales sont débordées, les hôpitaux manquent de fournitures, et des milliers de familles sont toujours déplacées.
Face à l’ampleur des pertes humaines et aux violations alléguées du droit international humanitaire, la Cour pénale internationale (CPI) a émis en novembre 2023 des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien, et de Yoav Gallant, ancien ministre de la Défense. Ils sont tous deux accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
En parallèle, Israël fait également l’objet de poursuites devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide, en lien avec les attaques systématiques contre les populations civiles palestiniennes.