Mansour Faye rejette les accusations sur la gestion du riz pendant la COVID-19 : « La manipulation ne passera pas »L’ancien ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye, a fermement rejeté les accusations de mauvaise gestion et de surfacturation liées à l’acquisition des denrées alimentaires durant la pandémie de COVID-19, dans le cadre du Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES).
Dans une déclaration publique, Mansour Faye dénonce ce qu’il qualifie de campagne de désinformation menée par certains responsables du parti Pastef et leurs partisans. Il insiste sur la régularité du processus d’acquisition des denrées, notamment le riz, et rappelle le contexte d’urgence dans lequel le gouvernement opérait à l’époque.
« Le Président de la République avait pris, le 18 mars 2020, le décret 2020-781 portant dérogation au Code des marchés publics pour permettre une réponse rapide face à la pandémie », explique-t-il. Selon lui, cette dérogation, similaire à celles adoptées dans de nombreux pays et soutenues par des institutions comme la Banque mondiale, autorisait les ministères à recourir à des procédures exceptionnelles, dont l’entente directe.
Pourtant, affirme Mansour Faye, son département a opté pour une démarche transparente : « Par mesure de prudence et dans un souci de célérité, nous avons fait le choix de recourir à la procédure d’appel d’offres. » Il précise avoir sollicité l’accompagnement de l’ARMP (Autorité de Régulation des Marchés Publics), qui a donné son aval pour encadrer l’opération.
Des avis d’appel à la concurrence ont été publiés dès le 1er avril 2020 dans les journaux Le Soleil et L’Observateur. Les fournisseurs sélectionnés après évaluation des offres ont été officiellement annoncés le 11 avril 2020, date à laquelle le président Macky Sall lançait les opérations de distribution à l’échelle nationale.
Les quatre fournisseurs retenus pour la livraison de riz étaient :
Groupe Bembouck (5 000 tonnes)
Avantis Suarl (45 000 tonnes, après augmentation du volume)
Afri and Co (30 000 tonnes)
CCMN (30 000 tonnes)
Mansour Faye souligne que toutes les livraisons ont été effectuées sous supervision rigoureuse, avec la participation du Commissariat à la Sécurité Alimentaire, de l’Armée, de la Gendarmerie nationale et de l’Administration territoriale.
Concernant les paiements, il précise qu’ils étaient centralisés au ministère des Finances, avec un gestionnaire désigné pour assurer la transparence des opérations. Il réfute les accusations de surfacturation évoquées dans le rapport de la Cour des Comptes, affirmant que seules des questions de procédures ont été soulevées.
« L’histoire de la surfacturation est une forfaiture », tranche-t-il, tout en affirmant que les faits et documents prouvent la conformité et la rigueur du processus.
Emedia
Mansour Faye rejette les accusations sur la gestion du riz pendant la COVID-19 : « La manipulation ne passera pas »L’ancien ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye, a fermement rejeté les accusations de mauvaise gestion et de surfacturation liées à l’acquisition des denrées alimentaires durant la pandémie de COVID-19, dans le cadre du Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES).
Dans une déclaration publique, Mansour Faye dénonce ce qu’il qualifie de campagne de désinformation menée par certains responsables du parti Pastef et leurs partisans. Il insiste sur la régularité du processus d’acquisition des denrées, notamment le riz, et rappelle le contexte d’urgence dans lequel le gouvernement opérait à l’époque.
« Le Président de la République avait pris, le 18 mars 2020, le décret 2020-781 portant dérogation au Code des marchés publics pour permettre une réponse rapide face à la pandémie », explique-t-il. Selon lui, cette dérogation, similaire à celles adoptées dans de nombreux pays et soutenues par des institutions comme la Banque mondiale, autorisait les ministères à recourir à des procédures exceptionnelles, dont l’entente directe.
Pourtant, affirme Mansour Faye, son département a opté pour une démarche transparente : « Par mesure de prudence et dans un souci de célérité, nous avons fait le choix de recourir à la procédure d’appel d’offres. » Il précise avoir sollicité l’accompagnement de l’ARMP (Autorité de Régulation des Marchés Publics), qui a donné son aval pour encadrer l’opération.
Des avis d’appel à la concurrence ont été publiés dès le 1er avril 2020 dans les journaux Le Soleil et L’Observateur. Les fournisseurs sélectionnés après évaluation des offres ont été officiellement annoncés le 11 avril 2020, date à laquelle le président Macky Sall lançait les opérations de distribution à l’échelle nationale.
Les quatre fournisseurs retenus pour la livraison de riz étaient :
Groupe Bembouck (5 000 tonnes)
Avantis Suarl (45 000 tonnes, après augmentation du volume)
Afri and Co (30 000 tonnes)
CCMN (30 000 tonnes)
Mansour Faye souligne que toutes les livraisons ont été effectuées sous supervision rigoureuse, avec la participation du Commissariat à la Sécurité Alimentaire, de l’Armée, de la Gendarmerie nationale et de l’Administration territoriale.
Concernant les paiements, il précise qu’ils étaient centralisés au ministère des Finances, avec un gestionnaire désigné pour assurer la transparence des opérations. Il réfute les accusations de surfacturation évoquées dans le rapport de la Cour des Comptes, affirmant que seules des questions de procédures ont été soulevées.
« L’histoire de la surfacturation est une forfaiture », tranche-t-il, tout en affirmant que les faits et documents prouvent la conformité et la rigueur du processus.
Emedia