La situation sanitaire devient préoccupante dans le nord du Sénégal, avec la confirmation de neuf (09) casde Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) au niveau du District Sanitaire de Richard Toll et un décès signalé dans le village de Ndiatène, situé dans le périmètre sanitaire de Rosso Sénégal.
La maladie transmise principalement par les moustiques et touchant à la fois les humains et les animaux, refait surface dans une région à forte activité pastorale, ce qui accentue les risques de propagation.
Face à cette résurgence le Dr Latyr Diouf, Médecin-Chef du District Sanitaire de Richard Toll jiont au téléphone par la rédaction appelle les populations à la prudence et insiste sur la nécessité de respecter strictement les mesures de prévention pour contenir la maladie.
« La situation est sérieuse. Nous avons enregistré 9 cas confirmés de Fièvre de la Vallée du Rift, dont un malheureusement mortel. Nous appelons les populations à redoubler de vigilance à éviter tout contact avec des animaux malades et à se protéger contre les piqûres de moustiques. Il est également essentiel de signaler immédiatement tout cas suspect aux structures sanitaires » a-t-il déclaré.
Les autorités sanitaires ont renforcé la surveillance épidémiologique dans la zone et activé les mécanismes de riposte rapide. Des campagnes de sensibilisation communautaire sont en cours pour informer les populations sur les modes de transmission de la maladie et les gestes à adopter.
La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale zoonotique qui affecte principalement le bétail mais peut se transmettre à l’humain, souvent par contact direct avec du sang ou des organes d’animaux infectés ou par la piqûre de moustiques porteurs du virus. Chez l’homme, elle peut provoquer de la fièvre, des douleurs musculaires et dans certains cas graves ou des complications hépatiques, oculaires ou neurologiques.
Les services vétérinaires sont également mobilisés pour contrôler la santé animale, notamment dans les zones d’élevage intensif.Les autorités locales, en partenariat avec les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale, suivent la situation de près et s’apprêtent à élargir les mesures si nécessaire.
