Une affaire d’envergure
Selon les informations recueillies, Farba Ngom aurait illégalement perçu 31 milliards de FCFA en provenance d’un homme d’affaires. L’enquête a révélé des flux financiers douteux, renforçant les soupçons de blanchiment d’argent. Pour tenter d’échapper à la prison, l’ancien trésorier de l’APR avait proposé de mettre en garantie des immeubles d’une valeur équivalente au montant litigieux. Cependant, cette requête a été rejetée par le juge d’instruction.
Une mise en détention controversée
Lors de son audition, ses avocats ont plaidé pour une mise en liberté provisoire sous contrôle judiciaire, mais le magistrat en charge du dossier a maintenu sa position en ordonnant son incarcération. Cette décision a suscité une vive réaction parmi ses partisans, qui se sont rassemblés devant les locaux du Pool judiciaire financier. La manifestation a été dispersée par les forces de l’ordre à l’aide de grenades lacrymogènes.
Des implications politiques et judiciaires
Cette affaire ne concerne pas uniquement Farba Ngom. D’autres personnalités sont dans le viseur de la justice, notamment Amadou Sall, fils de l’ex-président Macky Sall, soupçonné de transactions douteuses impliquant des bons de caisse d’un montant de 10 milliards de FCFA. Au total, neuf autres personnes sont concernées par cette enquête, et plusieurs d’entre elles pourraient être inculpées prochainement.
Quelles suites pour Farba Ngom ?
Le député passera les prochaines semaines derrière les barreaux, en attendant l’évolution de la procédure judiciaire. Son incarcération marque un tournant dans la lutte contre la corruption et l’impunité au Sénégal. Reste à voir si cette affaire aboutira à une condamnation ou si Farba Ngom parviendra à se défendre face aux lourdes accusations qui pèsent sur lui.
Affaire à suivre…