Selon le communiqué, l’utilisation non encadrée des téléphones a des effets néfastes sur le rendement scolaire et la vie en classe : baisse de concentration, désintérêt pour les cours, risques de cyberharcèlement, mais aussi vols et rackets. Les autorités alertent également sur les impacts sur la santé mentale et la socialisation des jeunes.
Toutefois, la mesure prévoit des exceptions. Les outils numériques à usage pédagogique, tels que tablettes, ordinateurs ou liseuses, resteront autorisés sous supervision des enseignants. Des dérogations sont aussi possibles pour les élèves en situation de handicap ou pour des activités scolaires intégrant des technologies spécifiques, y compris l’intelligence artificielle.
Pour l’application, chaque établissement définira son dispositif : dépôt des portables dans des casiers sécurisés, collecte en début de journée ou obligation de garder les téléphones éteints. Le ministère recommande également d’intégrer des sanctions progressives dans les règlements intérieurs, élaborés en concertation avec les parents et les instances de gestion.
Le département de l’Éducation nationale appelle enfin à une mobilisation collective de toute la communauté éducative pour faire respecter la mesure. Objectif affiché : garantir un environnement d’apprentissage serein et recentré sur l’essentiel, la formation des citoyens de demain.
