Le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) a officiellement installé, jeudi 7 août, ses 60 nouveaux membres issus de divers secteurs socioprofessionnels. La cérémonie, présidée par le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, marque une nouvelle étape dans la consolidation de la cohésion sociale et la prévention des tensions dans le monde du travail.
Créé pour favoriser un climat social apaisé, le HCDS repose sur une représentativité équilibrée : dix représentants des travailleurs, dix représentants des employeurs et dix représentants de ministères clés, afin de garantir un fonctionnement tripartite et paritaire. Le président du HCDS, Mamadou Lamine Dianté, a appelé les nouveaux membres à « relever ensemble les défis qui les attendent », rappelant la signature, le 1er mai dernier, du Pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable, valable pour trois ans. « Aucun développement durable et inclusif n’est possible s’il ne place pas l’humain au centre », a-t-il insisté.
Du côté des partenaires sociaux, le secrétaire général de la CNTS, Mody Guiro, a encouragé les nouveaux conseillers à faire du dialogue « une véritable arme » pour résoudre les différends et éviter les tensions. Ousmane Mbaye, représentant des employeurs, a salué la vision tripartite incarnée par le président Dianté, qualifiant sa démarche de fédératrice.
Le ministre Olivier Boucal a, pour sa part, souligné le dynamisme croissant du HCDS et son rôle dans la gestion des crises sociales. Il a encouragé les nouveaux membres à renforcer les actions de prévention, de médiation et de facilitation des négociations, dans la droite ligne des orientations du chef de l’État.
Avec cette nouvelle équipe, l’institution entend consolider son rôle central dans la promotion d’un dialogue social constructif, gage de stabilité et de développement économique.