C’est la première réaction officielle du Fonds monétaire international (Fmi) sur les conclusions du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des finances publiques (2019-2024). Face à la presse hier jeudi, Julie Kozak, la responsable de la Communication de l’institution de Bretton Woods a expliqué que la Cour a effectivement confirmé que le déficit budgétaire et la dette avaient été sous-estimés au cours de la période 2019-2023. Elle ajoute qu’à présent, son institution travaille «en étroite collaboration avec les autorités sénégalaises pour préserver la viabilité budgétaire et de la dette.»
«Nous travaillons activement à faire avancer nos discussions suite à la publication du rapport, et nous travaillons également avec les autorités sur des mesures visant à corriger et à remédier aux erreurs de déclaration qui ont eu lieu. Je peux ajouter que la résolution de ces erreurs de déclaration, conformément à la politique du Fmi, est une condition préalable aux discussions sur toute future assistance financière du Fmi», avertit, cependant, le Fmi.
Julie Kozak s’est aussi exprimée sur les sanctions qui pourraient découler de cette situation : «En ce qui concerne les conséquences potentielles, je peux dire que le FMI n’impose aucune sanction en cas de fausse déclaration. Il appartient à notre Conseil d’administration de décider des prochaines étapes. Et ces prochaines étapes, vous savez, pourraient inclure une dérogation. Et cette dérogation pourrait aussi inclure une dérogation sans demande de remboursement.»