« J’ai été interpellé sur plusieurs questions, dont le taux de mortalité dans les structures de santé surtout dans les établissements publics de santé. Ce n’est pas la mortalité en tant que telle qui pose problème, ce sont les heures de mortalité qui posent problème », a fait savoir Dr Ibrahima Sy.
Il prenait part à la Revue annuelle conjointe (Rac) 2025 du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Le ministre dit avoir été alerté à plusieurs reprises par des citoyens constatant une hausse des cas de décès nocturnes dans les hôpitaux publics.
« J’ai eu trois ou quatre interpellations des gens qui me disent que les décès sont plus importants entre 19 heures jusqu’à 6 heures du matin. Ça interpelle. Il faut qu’on se pose les questions et il faut qu’on regarde ces questions-là. Parce que si les populations vont jusqu’à faire un constat et qui est souvent des remontées d’informations, des gens qui vont jusqu’à écrire ça veut dire qu’il y a un problème », a-t-il fait remarquer.
Pour Dr Ibrahima Sy, il est impératif d’ouvrir le débat sur cette problématique, d’en identifier les causes et d’apporter des solutions appropriées.
« Il faut qu’on se penche sur ce problème sérieux et qu’on voit des mesures correctives à apporter. Si ce sont des problèmes de dysfonctionnements dans les structures de santé qu’on le dise et que l’on essaie de trouver des solutions parce que c’est la vie des citoyens qui est en jeu », a souligné le ministre de la Santé.