En marge du 38ᵉ Sommet de l’Union africaine, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a pris part au 34ᵉ Sommet du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) à Addis-Abeba. Cette rencontre a été l’occasion pour le chef de l’État de réaffirmer l’engagement du Sénégal en faveur d’une Afrique souveraine et prospère.
Lors de son intervention, le Président Faye a insisté sur la nécessité pour le continent africain de compter d’abord sur lui-même pour assurer son développement. Il a souligné l’importance d’une gouvernance participative et transparente, essentielle pour une exploitation durable des ressources naturelles au bénéfice des populations.
« L’avenir du continent repose sur une jeunesse bien formée : nous devons adapter notre offre de formation aux mutations technologiques, à la digitalisation et à l’intelligence artificielle », a déclaré le Président sur la page officielle de la présidence. Il a ainsi mis l’accent sur l’éducation et la formation comme leviers stratégiques pour l’autonomie et la prospérité de l’Afrique.
Par ailleurs, en tant que participant à la 42ᵉ session du Comité d’Orientation de l’Agence de Développement de l’Union Africaine – Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), Bassirou Diomaye Faye a réitéré l’engagement du Sénégal dans la mise en œuvre des initiatives de développement continental. Il a plaidé pour une meilleure coopération entre les États membres afin de relever les défis économiques et sociaux communs.
Ce sommet a également été l’occasion pour le Sénégal de partager son expérience en matière de gouvernance et de gestion des ressources naturelles. Le chef de l’État a rappelé que l’exploitation des ressources doit être menée de manière responsable et équitable pour garantir un impact positif sur le bien-être des populations africaines.
La participation active du Président Bassirou Diomaye Faye à ces rencontres de haut niveau illustre la volonté du Sénégal de jouer un rôle clé dans la construction d’une Afrique plus autonome et prospère. Son appel en faveur d’une jeunesse mieux formée et d’une gouvernance plus transparente s’inscrit dans une vision à long terme pour le développement durable du continent.