Le top départ est donné. Ce mardi 1er juillet 2025 marque le début des épreuves du premier tour du Baccalauréat général au Sénégal. Ils sont exactement 166 400 candidats à plancher dans 480 centres d’examen répartis à travers tout le pays. Pour ces milliers de jeunes, c’est une étape décisive vers l’enseignement supérieur.
Après le Bac technique organisé plus tôt, cette session générale revêt une importance capitale pour le système éducatif sénégalais. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, la répartition par série reflète une nette prédominance des filières littéraires. En effet, 137 046 candidats sont inscrits dans les séries littéraires, contre 26 630 dans les filières scientifiques.
Une orientation qui confirme une tendance déjà bien installée, mais qui interroge. « Cette progression de 6 714 candidats dans les séries littéraires par rapport à 2024 contraste avec la très faible hausse observée dans les séries scientifiques, qui ne gagnent que 125 candidats », a alerté le ministre lors du lancement de la plateforme Campusen en mai dernier. Il a souligné la nécessité de rééquilibrer les filières pour répondre aux besoins du pays en matière de capital humain et d’innovation.
Cette session 2025 mobilise des moyens considérables : près de 4,9 millions d’épreuves imprimées, 596 jurys constitués, et 80 000 diplômes en cours de préparation pour les futurs bacheliers. Un dispositif logistique impressionnant qui témoigne de l’ampleur et de l’importance de cet examen national.
Au-delà des chiffres, c’est tout un pays qui retient son souffle en attendant les résultats. Pour les candidats, c’est le moment de concrétiser des années d’efforts et de sacrifices. Le rendez-vous est pris dans les salles d’examen.
