Pour Anta Babacar Ngom, cette loi constitue un recul majeur pour l’État de droit au Sénégal. Elle estime que l’amnistie, telle qu’elle est interprétée par le gouvernement, ne vise pas à favoriser la réconciliation nationale mais plutôt à protéger certains intérêts politiques au détriment de la justice et de la vérité.
Face à cette situation, elle appelle à l’abrogation pure et simple de cette loi injuste. Selon elle, le Sénégal doit éviter toute instrumentalisation des lois à des fins partisanes et préserver l’intégrité de ses institutions démocratiques.
Anta Babacar Ngom ne se contente pas de critiquer : elle propose une solution alternative pour sortir de l’impasse. Elle suggère la mise en place d’une Commission « Vérité et Réconciliation », inspirée des expériences réussies dans d’autres pays. Cette commission aurait pour mission de faire la lumière sur les événements qui ont conduit à cette crise et d’établir une base solide pour un dialogue national inclusif.
Elle insiste sur l’importance de la transparence et du dialogue pour réconcilier les Sénégalais. « Nous devons choisir ensemble la vérité, le pardon et la réconciliation, plutôt que la division et le règlement de comptes politiques », a-t-elle affirmé.
Dans sa déclaration, Anta Babacar Ngom lance un appel solennel à tous les acteurs politiques, religieux, citoyens et à la société civile. Elle les invite à se mobiliser pour empêcher l’adoption de cette loi et à œuvrer ensemble pour une véritable paix sociale fondée sur la vérité et la justice.
Cette prise de position s’inscrit dans la continuité de ses engagements en faveur de la démocratie et de la transparence au Sénégal. Anta Babacar Ngom reste déterminée à défendre un Sénégal où la politique sert avant tout les citoyens et non des intérêts particuliers.