En marge du lancement officiel du Dialogue national consacré au système politique, la présidente du parti Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom, a marqué les esprits par un discours puissant, sans langue de bois, mêlant exigence démocratique, responsabilité collective et plaidoyer pour un véritable tournant dans la gouvernance nationale.
En marge du lancement du Dialogue national sur le système politique, la députée et présidente de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom, a livré un discours sans détours, appelant à une refondation profonde des institutions et à un changement de ton dans la vie politique.
« Il est temps de tourner la page des tensions politiques, des discours agressifs et des stratégies de diversion », a-t-elle affirmé, tout en exigeant une justice indépendante, équitable et non instrumentalisée. Refusant tout compromis sur les principes, elle a également dénoncé la sous-représentation des femmes dans les sphères de décision, estimant qu’« une démocratie sans les femmes est une démocratie amputée ».
Dans un message direct au président de la République, elle a insisté : « Ce que le Sénégal attend, ce ne sont pas des figures fortes, mais des institutions solides et équilibrées. »
La députée a enfin proposé l’organisation d’États généraux pour la relance économique et appelé l’ensemble de la classe politique à faire du dialogue un tournant historique, « un point de bascule et non un rituel de plus ».
