L’ancienne ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, a recouvré la liberté ce lundi 7 juillet 2025, à l’issue de sa seconde audition devant la Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice.
Selon des informations de Seneweb, cette décision fait suite à une plaidoirie écrite introduite par ses avocats, François Sarr, Baboucar Cissé, Antoine Mbengue et Michel Simel Basse, sollicitant la levée du mandat de dépôt qui pesait sur leur cliente depuis plusieurs semaines.
Les magistrats instructeurs ont finalement accédé à cette requête, estimant qu’il n’était plus nécessaire de maintenir l’ancienne ministre en détention.
Contrôle judiciaire renforcé
Si elle retrouve la liberté, Aïssatou Sophie Gladima reste toutefois sous le coup d’un contrôle judiciaire strict, comprenant le port d’un bracelet électronique et une assignation à résidence limitée aux régions de Dakar et de Thiès.
Cette décision s’appuie sur les dispositions de l’article 138 du Code de procédure pénale, qui permet de restreindre la liberté d’un mis en cause tout en lui évitant l’incarcération.
Les juges ont notamment tenu compte du double statut d’enseignante-chercheure à l’Institut des sciences de la terre (IST) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, et de maire de Joal, poste qu’elle occupe dans la région de Thiès.
L’enquête se poursuit concernant les accusations portant sur la gestion des fonds destinés à la construction du Centre de traitement gravimétrique, un dossier dans lequel l’ancienne ministre continue de clamer son innocence.
