La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) a un nouveau visage à sa tête. À l’issue de son Assemblée générale tenue ce samedi 12 avril à la Maison de la Presse Babacar Touré, Mamadou Diagne a été élu président des jeunes reporters, succédant ainsi à Migui Marame Ndiaye, qui a bouclé un mandat salué pour son engagement en faveur des jeunes journalistes.
Figure dynamique du paysage médiatique sénégalais, Mamadou Diagne n’est pas un inconnu au sein de la CJRS. Membre actif de la convention depuis plusieurs années, il s’est illustré par son implication constante dans la défense des intérêts des jeunes journalistes, la promotion d’un journalisme éthique et la valorisation des métiers de la presse.
Son élection intervient dans un contexte important : celui du 20e anniversaire de la CJRS, célébré récemment lors du Gala National de la Presse. Un tournant que le nouveau président souhaite marquer par des réformes concrètes. Dans son discours de remerciement, Mamadou Diagne a insisté sur la nécessité de renforcer la formation continue des jeunes reporters, de créer davantage d’opportunités professionnelles et de plaider pour de meilleures conditions de travail dans les rédactions.
« Nous devons consolider les acquis, mais surtout innover. Le journalisme sénégalais de demain se construit aujourd’hui, et les jeunes en sont les piliers », a déclaré Mamadou Diagne devant une assemblée enthousiaste.
Le président sortant, Migui Marame Ndiaye, laisse derrière lui un héritage fort, notamment à travers son plaidoyer pour une presse libre et mieux encadrée. Il avait notamment rencontré le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en juillet 2024, pour exposer les préoccupations des jeunes professionnels des médias.
Mamadou Diagne entend poursuivre cet engagement institutionnel, tout en apportant une touche nouvelle. Sa priorité, selon ses premières déclarations, sera d’élargir l’impact de la CJRS dans toutes les régions du pays, en renforçant les antennes locales et en tissant des partenariats avec les écoles de journalisme, les organes de presse et les institutions de régulation.
Rosita Mendy