L’autopsie réalisée à l’Hôpital général Idrissa Pouye dans l’affaire Talla Keita a révélé que le jeune homme de 18 ans est décédé des suites « d’une tumeur du foie décompensée en hypertension portale », écartant ainsi l’hypothèse d’une mort liée à des violences policières. Ces conclusions médicales disculpent les agents de police initialement mis en cause.
Cependant, malgré ce rapport, les deux policiers impliqués restent provisoirement suspendus de leurs fonctions. Le parquet de Saint-Louis, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête, a confié les investigations au commissariat central de la ville afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes du décès.
Originaire de Rosso, Talla Keita aurait été victime de sévices infligés par des membres des forces de l’ordre, selon les premiers témoignages. Il aurait succombé à ses blessures quelques jours après les faits, déclenchant une vive émotion au sein de l’opinion publique.
Les résultats de l’autopsie devraient désormais peser dans la suite de l’enquête judiciaire, qui devra déterminer s’il y a lieu de retenir une quelconque responsabilité dans ce drame.