L’affaire Farba Ngom fait toujours débat. En effet, après la sortie des députés membres de l’opposition ce mardi, ceux de Pastef viennent de répliquer.
Suite à la conférence de presse de leurs collègues de Takku Wallu sur l’affaire Farba Ngom, ce mardi, Ayib Daffé et ses camarades du groupe parlementaire Pastef ont répliqué. Ils assurent que la procédure sur la demande de levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, «a été strictement respectée, conformément aux exigences de fond et de forme de la Constitution et de l’article 52 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Ils expliquent que la requête, formulée par le Procureur et transmise à l’Assemblée par le Ministre de la Justice, est pleinement motivée, car elle vise les numéros de rapport de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (Centif). «Elle indique précisément les infractions (au moins 7) pour lesquelles, ce dernier est susceptible d’être poursuivi en se fondant notamment sur : la Loi n°2024-08 du 02 février 2024», disent les députés de la majorité.
Jurant que l’Assemblée a suivi scrupuleusement et sans précipitation aucune, toutes les étapes de la procédure de levée de l’immunité parlementaire, les députés de Pastef déclarent, cependant, que Farba Ngom «a refusé de prendre la convocation de la Commission ad’hoc, qui lui a été servie à son domicile.» Et la Commission ad hoc a dû recourir aux services d’un huissier de justice qui, devant le «refus persistant du député de réceptionner le courrier, l’a déposé à la mairie de sa commune de résidence, conformément à la loi».
Ils ajoutent, que lors de la séance de la Commission ad hoc convoquée ce 21 janvier pour l’entendre, Farba Ngom ne s’est pas présenté. «La Commission a donné la parole à son défenseur, Mme Aissata Tall, qui a demandé la suspension des travaux sous prétexte de complément d’informations devant prétendument lui être fournis sur les faits reprochés au député Mouhamadou Ngom, alors même que le dossier a été mis à sa disposition», rapportent-ils.
