Le ministre a également évoqué les résultats de la dernière analyse conjointe sur la viabilité de la dette du Sénégal, réalisée par le FMI et la Banque mondiale en juin 2023. Qui a confirmé que le pays reste à un risque de surendettement modéré. « Nos analyses internes montrent que la dette du Sénégal est toujours soutenable », a-t-il déclaré.
Abdourahamne Sarr a reconnu que le ratio d’endettement a considérablement augmenté. Mais il a souligné que l’ajustement budgétaire envisagé devrait permettre de stabiliser cette dette. Selon lui, le Sénégal bénéficie d’une bonne structure de dette, avec un coût moyen inférieur au taux de croissance de l’économie. En effet, le taux d’intérêt moyen de la dette s’élève à 4,6 %, tandis que le taux de croissance projeté est de 6,5 %, ce qui garantit que la dette sera sur une trajectoire décentralisée et gérable.
Le ministre a également précisé que la nouvelle stratégie d’endettement mise en place vise à réduire l’exposition du pays à la dette en devises, tout en améliorant la viabilité à long terme de la dette. Cette approche, selon lui, vise à assurer la stabilité économique du Sénégal tout en garantissant une gestion plus prudente et durable des finances publiques.