mardi, septembre 9, 2025
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Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : le Conseil constitutionnel valide cinq candidatures, rejette Gbagbo, Thiam et Affi

Le Conseil constitutionnel ivoirien a rendu publique ce lundi 8 septembre la liste définitive des candidats retenus pour l’élection présidentielle prévue en octobre prochain. Sur les nombreux dossiers déposés, cinq candidatures ont été validées, tandis que plusieurs poids lourds de la scène politique ont été recalés.

Parmi les personnalités retenues figurent :Jean-Louis Billon, candidat du Congrès démocratiqueSimone Ehivet Gbagbo, leader du Mouvement des Générations Capables (MGC)Lagou Adjoua Henriette, pour le parti GP-Paix—Ahoua Don Mello, proche du Front Populaire Ivoirien historique et enfin, le président sortant Alassane Ouattara, investi par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP)

En revanche, trois candidatures majeures ont été rejetées. Il s’agit de :

Laurent Gbagbo, ancien président et candidat du PPA-CIPascal Affi N’Guessan, président du FPIet Cheick Tidjane Thiam, représentant du PDCI-RDA

Selon le Conseil constitutionnel, ces rejets sont justifiés par des irrégularités liées à la liste électorale ou aux parrainages exigés. Des motifs que les états-majors des candidats concernés contestent déjà vivement.

La disqualification de Laurent Gbagbo, pourtant attendu comme l’un des principaux challengers, risque de raviver les tensions dans un climat politique déjà tendu. Simone Gbagbo, son ex-épouse et désormais rivale politique, se présente quant à elle pour la première fois à la magistrature suprême, marquant un tournant historique.

L’absence de Cheick Tidjane Thiam, espoir réformateur au sein du PDCI, pourrait également bouleverser les équilibres au sein de l’opposition. De son côté, Jean-Louis Billon, ancien ministre et figure montante, semble désormais incarner l’alternative centriste.

La validation de la candidature d’Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat, relance le débat sur la limitation des mandats présidentiels. Si le président sortant s’appuie sur une lecture juridique de la Constitution révisée en 2016, ses opposants y voient une dérive autoritaire.

À moins de deux mois du scrutin, le paysage politique ivoirien se redessine dans un climat de défiance et d’incertitude. Les regards sont désormais tournés vers la campagne électorale, qui s’annonce disputée, malgré les absences de poids lourds.

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