dimanche, août 10, 2025
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img

Justice : Arrêt provisoire de la grève après l’ouverture de négociations avec l’État

Après 45 jours de paralysie dans les tribunaux, les travailleurs de la justice ont décidé, ce mercredi 6 août, de suspendre à nouveau leur grève lancée le 18 juin. Ce dénouement temporaire fait suite à deux rencontres jugées constructives avec le ministre de la Fonction publique. Les syndicats, réunis au sein de l’Entente SYTJUST-UNTJ, affirment vouloir donner une chance au dialogue tout en mettant le gouvernement face à ses responsabilités. Ils exigent des réponses concrètes à leurs revendications et préviennent, « cette trêve ne sera durable que si les engagements pris sont respectés ».

Après plus d’un mois de blocage dans les tribunaux sénégalais, l’Entente SYTJUST-UNTJ a annoncé, ce mercredi 6 août 2025, la suspension à nouveau de son mot d’ordre de grève. Selon le communiqué parvenu à la presse, cette décision fait suite à deux rencontres qualifiées de « constructives » entre les syndicats et le ministre de la Fonction publique, les 1ers et 5 août. Ces échanges, décrits comme apaisés et ouverts, avaient déjà permis une trêve partielle les 4 et 5 août, rétablissant temporairement l’accès aux services judiciaires.

Les syndicalistes expliquent avoir agi dans un esprit de responsabilité, « conscients du désarroi profond des populations privées de justice durant quarante-cinq jours », ont-ils souligné et précisent toutefois que cette suspension ne signifie pas une capitulation, mais un geste d’ouverture pour permettre aux négociations d’aboutir.

En fin, l’Entente SYTJUST-UNTJ alerte une nouvelle fois sur les « multiples injustices » subies par les agents de justice, qu’elle considère comme les piliers invisibles du système. Elle réclame ainsi leur pleine intégration dans les réformes engagées au ministère de la Justice, une meilleure reconnaissance de leur travail, et surtout le respect des engagements pris par l’État.

Tout en saluant l’évolution du dialogue, les syndicats préviennent, « sans réponses concrètes à leurs revendications, une reprise du mouvement n’est pas à exclure. Le sort du service public de la justice est désormais entre les mains du gouvernement ».

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

- Advertisment -spot_img

Le plus populaire

Commentaires récents