samedi, août 2, 2025
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Redressement économique : Abdourahmane Sarr plaide pour une rupture avec le cycle de l’endettement

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a lancé ce vendredi un appel fort en faveur d’un changement de cap économique. Intervenant lors de la cérémonie de lancement du Plan de redressement économique et social du Sénégal, il a insisté sur l’urgence de « briser le cycle d’endettement » qui pèse sur les finances publiques.

« Nous devons sortir de cette spirale grâce à une transformation systémique qui place les citoyens et les collectivités locales au cœur de l’action publique », a déclaré le ministre, évoquant une nouvelle dynamique de gestion axée sur la souveraineté budgétaire et la croissance inclusive.
Cette transformation, selon lui, s’appuie notamment sur les 25 lettres de politique sectorielle déjà finalisées par les ministères concernés. L’objectif est clair : stimuler la productivité nationale et accélérer la croissance en s’appuyant sur les priorités stratégiques du pays.

Abdourahmane Sarr a également rappelé les ambitions portées par le référentiel « Sénégal 2050 », qui mise sur la valorisation des ressources nationales pour bâtir un modèle économique plus résilient. « Cette démarche vise à garantir une assise financière saine et crédible », a-t-il souligné.

Le ministre a reconnu que, malgré les efforts engagés ces dernières années, les résultats restent en deçà des attentes. Le taux de pauvreté demeure élevé, à 37,7 %, tandis que la dette du gouvernement central frôle les 119 % du PIB. « L’endettement excessif a généré des déséquilibres macroéconomiques. L’enjeu aujourd’hui est triple : restaurer l’équilibre budgétaire, appuyer le secteur privé et retrouver notre souveraineté financière », a-t-il précisé.

Pour faire face à ces défis, Abdourahmane Sarr appelle à un engagement politique fort, condition indispensable pour rétablir la confiance, tant au niveau national qu’auprès des partenaires techniques et financiers. Selon lui, c’est en libérant des marges budgétaires que l’État pourra mettre en œuvre une politique plus autonome et plus en phase avec les réalités du pays.

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