Après deux journées consécutives de grève les 18 et 19 juin, le Syndicat des travailleurs de la justice, Sytjust , a entamé ce vendredi une nouvelle mobilisation de 24 heures, dénonçant l’inaction du gouvernement face à une paralysie totale de la justice sur l’ensemble du territoire.
La grève, qui a débuté ce matin à 8 heures, vise à faire pression sur l’exécutif, accusé de rester sourd aux revendications portées par les personnels judiciaires. Dans un communiqué publié ce jour, Sudjust souligne que « la situation est très grave » et que « la justice ne fonctionne plus normalement dans aucun tribunal ».
Le syndicat formule plusieurs revendications concrètes, parmi lesquelles :
• L’alignement statutaire des greffiers sur la hiérarchie A2,
• Le reclassement des agents de catégories B et C comptant au moins cinq ans d’ancienneté,
• Et l’application intégrale du préavis de grève déposé le 7 février 2025, resté selon le syndicat sans réponse à ce jour.
Malgré un ton ferme le Sytjust se dit prêt à discuter avec les autorités. « Le combat continue, nous sommes mobilisés, mais nous restons très ouverts au dialogue », a déclaré un représentant du syndicat. Ce dernier appelle le gouvernement à adopter une attitude responsable, en engageant rapidement des négociationspour éviter une aggravation de la crise.
Pour l’heure, aucune réponse officielle n’a été communiquée par le ministère de la Justice.