Depuis plusieurs mois, Thierno Alassane Sall, député et leader du parti République des valeurs, imprime un nouveau tempo à l’Assemblée nationale et L’ Exécutif . À travers des questions écrites d’une rigueur méthodologique exemplaire, il interpelle l’exécutif sur des sujets majeurs : la dette publique, la structure opaque des prix du carburant et la gestion controversée de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER). Une démarche inédite, saluée par de nombreux observateurs comme un tournant dans la culture démocratique sénégalaise.
- Dette publique : une bombe à retardement ?
Thierno Alassane Sall a exigé la publication détaillée et à jour des rapports d’exécution budgétaire de fin 2024 et début 2025. Il réclame des données chiffrées précises sur l’évolution de la dette publique. Dans un pays où le service de la dette absorbe une part alarmante du budget, notamment celui alloué au fonctionnement de l’État, cette interpellation remet en cause la légèreté avec laquelle l’endettement est présenté comme un levier de développement. Pour Thierno Alassane Sall, cette dette pourrait bien être un piège pour les générations futures.
- Prix du carburant : une équation obscure au détriment des citoyens
Le député s’est également attaqué à la formule de fixation des prix des hydrocarbures, dénonçant son manque de transparence. Dans un contexte où les prix à la pompe restent élevés malgré les découvertes nationales de pétrole et de gaz, Thierno Alassane Sall pointe l’injustice flagrante : d’autres pays de la sous-région, non producteurs, affichent des tarifs plus abordables.
Il exige des clarifications sur les marges, les taxes, les mécanismes de subvention et les écarts avec les prix internationaux. Une démarche qui vise à protéger les ménages, l’industrie, les transports – bref, l’ensemble de l’économie nationale.
- L’affaire ASER : symbole d’une gouvernance sans redevabilité
À travers l’interpellation sur l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER), Thierno Alassane Sall soulève le voile sur un système de gestion opaque, clientéliste et inefficace. Malgré des financements considérables, des milliers de villages demeurent sans électricité. Loin d’un simple fait divers administratif, cette affaire illustre les dérives systémiques d’une République sans comptes à rendre.
Vers un nouveau rapport de force démocratique
Ces prises de position vont bien au-delà du rôle classique de parlementaire. Thierno Alassane Sall redonne sens à la fonction de député, bouscule les certitudes, et rétablit le lien entre parole publique et action concrète. Il impose un nouveau rapport de force symbolique où le pouvoir est désormais appelé à rendre compte, non pas seulement aux institutions, mais au peuple.
L’heure d’une gouvernance responsable et transparente
La République des valeurs ne se contente pas de dénoncer. Elle propose, structure, exige et incarne une alternative crédible, fondée sur :
Une gestion rigoureuse des ressources publiques ;
Des prix de l’énergie justes et stables ;
Une répartition équitable des projets d’électrification ;
Et surtout, un leadership politique qui assume la responsabilité de ses choix.
Le Sénégal à la croisée des chemins
Dans un pays en quête de justice sociale, de transparence et de perspectives concrètes, la posture de Thierno Alassane Sall et de son parti sonne comme un réveil démocratique. Face à une classe politique essoufflée, la République des valeurs ouvre une nouvelle ère. Le rapport de force évolue. Et les Sénégalais observent. Attentifs. Exigeants. Déterminés.
Mamoudou BA
RÉPUBLIQUE DES VALEURS