Cette annonce a été faite ce jeudi par le directeur général de l’ARCOP, Moustapha DJITTE, lors de l’ouverture de l’atelier de dissémination de l’Indice des Bâtiments et Travaux Publics (IBTP), organisé par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Ce référentiel vise à mieux encadrer les offres financières soumises lors des appels d’offres, tout en garantissant leur adéquation avec les réalités économiques actuelles. Il s’agira d’une base de données fiable permettant à l’administration d’évaluer la conformité et la pertinence des prix proposés dans le cadre des marchés publics.
« Nous sommes en train d’ouvrir un nouveau chantier pour aller vers un référentiel des prix. Cela permettra également de mieux cerner les conditions dans lesquelles les prix sont déterminés », a déclaré M. DJITTE.
En mettant en place cet outil, l’ARCOP entend offrir à l’administration publique un instrument de régulation efficace, afin d’éviter les dérives souvent constatées dans les coûts des projets publics.
« Il s’agit de vérifier si les prix proposés sont raisonnablement possibles dans le cadre de chaque mise en concurrence », a ajouté le directeur général.
Ce projet ambitionne aussi de mettre fin aux écarts parfois injustifiés entre les prix facturés à l’administration et ceux réellement pratiqués sur le marché.
Fidèle à une approche participative, l’ARCOP prévoit de mobiliser l’ensemble des parties prenantes : professionnels du secteur du BTP, économistes, fournisseurs, techniciens de l’État et partenaires techniques.
« L’élaboration de ce référentiel se fera de manière inclusive, avec l’implication de tous les acteurs concernés », a insisté M. DJITTE.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de réforme de la commande publique, pour la rendre plus transparente, compétitive et alignée sur les normes de bonne gouvernance.