La 4e édition du Festival international de littérature de Dakar (FILID) s’est ouverte ce mercredi 21 mai 2025 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Rose, sous le signe de la célébration des lettres africaines. Cette édition, placée sous le thème « Développement par la culture : la place du livre », réunit près de 30 écrivains étrangers, aux côtés de plusieurs auteurs et acteurs du livre sénégalais.
Dirigé par Abdoulaye Fodé Ndione, le FILID 2025 ambitionne de renforcer le rôle du livre dans les politiques culturelles africaines. Durant quatre jours, le festival propose des tables rondes, des lectures publiques, des expositions et des ateliers d’écriture. Le public aura aussi l’occasion d’échanger avec des auteurs, éditeurs et critiques venus du continent et de la diaspora.
Neuf écrivains ont été nominés par un jury spécialisé, après évaluation minutieuse de leurs œuvres, pour concourir aux trois prix phares du festival. Les lauréats seront révélés à la cérémonie de clôture, le samedi 24 mai.
Pour le Prix Annette Mbaye d’Erneville (Poésie), les œuvres retenues sont : « Noir et poésie » de Yassounou Zanou (Togo), « Balade en deux sur la Vénus du Sud » de Khady Fall Faye Diagne (Sénégal), et « Flamme éternelle » d’Etimacare (Côte d’Ivoire).
Pour le Prix Cheikh Hamidou Kane (Roman africain), les nominés sont : « Je remercie la nuit » de Véronique Tadjo (Côte d’Ivoire), « Électrons libres » de Maguèye Touré (Sénégal), et « Elvis Natumba Mamphuelle » d’un auteur congolais de la RDC.
Enfin, pour le Prix Abdoulaye Racine Senghor (Roman sénégalais), ont été retenus : « Hold-up, la coupé ou la vie » de Oumar El Foutiyou Ba, « La danse du démon » de Pape Samba Badji, et « Hishima » de Laurent Lubuli.
Dans sa volonté d’ancrer le goût de la lecture et de l’écriture dès le plus jeune âge, le FILID organise également un concours de poésie interscolaire impliquant plusieurs établissements, dont le lycée Limamoulaye de Guédiawaye et les Cours Sainte-Marie de Hann Maristes. Le ou la lauréate sera également dévoilé(e) le 24 mai, lors de la grande cérémonie de clôture.
Le FILID s’impose comme un moment fort de la vie culturelle sénégalaise et africaine. À travers cette rencontre, le livre se présente non seulement comme un vecteur de savoir, mais aussi comme un levier de développement et de transmission des valeurs culturelles africaines. La cérémonie du 24 mai couronnera les meilleures plumes et rendra hommage à l’engagement littéraire.