Deux ans après les faits, les militants de Pastef du département de Keur Massar dénoncent toujours l’absence de progrès dans l’enquête sur les circonstances de sa mort. « Le dossier est entre les mains de la gendarmerie, mais depuis, rien n’avance. Nous ignorons encore les circonstances exactes de cette agression. Nous voulons que justice soit faite », a déclaré Ibrahima Touré, responsable local du parti.
Les membres de Pastef, en accord avec la famille du défunt, ont annoncé leur intention de déposer une plainte officielle auprès du Procureur de la République dès la semaine prochaine pour réclamer l’ouverture d’une enquête judiciaire.
Au-delà de cette revendication, les militants ont profité de cette mobilisation pour exiger également l’ouverture d’une enquête sur les violences commises contre les détenus politiques entre mars 2021 et mars 2024. Ils ont également formulé plusieurs doléances : le renforcement de la sécurité à Keur Massar, l’amélioration du système d’assainissement et de drainage des eaux pluviales, ainsi que la création d’opportunités d’emplois pour les jeunes du département.