Une riposte indienne d’envergure
Dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai 2025, l’Inde a lancé une vaste offensive baptisée « Opération Sindoor », visant neuf sites présumés terroristes situés sur le territoire pakistanais. Ces frappes aériennes surviennent deux semaines après une attaque meurtrière au Cachemire indien, le 22 avril dernier, ayant coûté la vie à plusieurs soldats indiens.
Selon New Delhi, les sites visés abritaient des groupes armés responsables d’attaques contre les forces de sécurité indiennes. L’opération a mobilisé des missiles de précision et des drones tactiques, illustrant une nouvelle doctrine indienne plus agressive en matière de sécurité régionale.
Riposte pakistanaise et bilan humain
En réponse, Islamabad a déclenché des tirs d’artillerie en direction de la région du Cachemire indien. Les échanges de feu ont fait au moins 26 morts côté pakistanais et 12 victimes côté indien, selon les premières estimations officielles. Le gouvernement pakistanais a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité nationale.
Une escalade redoutée par la communauté internationale
La situation inquiète la communauté internationale. La France, les États-Unis, la Chine et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont appelé à la désescalade immédiate et à la retenue des deux parties. Dans un communiqué, le secrétaire général de l’ONU a rappelé que tout affrontement entre deux puissances nucléaires représente un danger pour la paix mondiale.
Un conflit enraciné
La tension entre l’Inde et le Pakistan, principalement autour du Cachemire, dure depuis la partition de 1947. Trois guerres et d’innombrables escarmouches ont ponctué cette rivalité. Les attentats transfrontaliers et les représailles militaires font partie d’un cycle de violence auquel aucun des deux pays ne semble vouloir renoncer, malgré les efforts diplomatiques.
Vers une médiation internationale ?
Alors que les regards se tournent vers les capitales occidentales et Pékin, une médiation régionale semble également possible, notamment par l’intermédiaire de pays comme les Émirats arabes unis ou la Turquie, déjà actifs dans des discussions bilatérales récentes.
L’opération Sindoor marque un tournant dangereux dans les relations indo-pakistanaises. Si aucun signal fort de désescalade n’est donné dans les prochains jours, le sous-continent pourrait basculer dans un nouveau cycle de violences.