Selon M. Sall, cette initiative s’inscrit dans la mise en place du système d’information sur l’état civil du Sénégal, qui a pour objectif de moderniser la gestion des documents officiels et de garantir leur sécurité. La numérisation permet ainsi d’assurer une gestion plus fluide et transparente des documents administratifs essentiels pour les citoyens, tels que les actes de naissance, les actes de mariage et les actes de décès.
Pour mener à bien ce projet de digitalisation, un total de 2 800 agents a été formé. Parmi eux, 631 officiers d’état civil et 631 préposés aux archives ont reçu une formation spécialisée pour accompagner ce processus de modernisation, afin de garantir la qualité et la fiabilité des données numérisées.
Le coût financier total estimé pour la numérisation de ces actes d’état civil s’élève à plus de 68 milliards de francs CFA. Ce montant couvre à la fois les besoins en matière de numérisation à l’intérieur du pays, ainsi que dans les représentations diplomatiques du Sénégal à l’étranger. Cet investissement vise à améliorer l’accessibilité des documents administratifs pour les citoyens sénégalais, que ce soit au niveau national ou dans la diaspora.
M. Sall a également souligné que la digitalisation est un élément clé pour garantir une gestion efficace, sécurisée et durable de l’état civil. En plus de la numérisation des actes, la mise en place de ce système vise également à renforcer la sécurité des documents officiels et à prévenir la fraude. Cette démarche s’inscrit dans un projet global visant à renforcer la transparence et l’efficacité de l’administration publique. Le directeur général de l’ANEC a insisté sur la nécessité d’une large sensibilisation des populations sur les avantages de cette digitalisation.