La famille du jeune homme, visiblement déçue par la décision du tribunal, a annoncé son intention d’interjeter appel. Pour elle, la peine infligée aux policiers ne reflète pas la gravité des faits. Plusieurs organisations de défense des droits humains et des citoyens dénoncent également une décision jugée clémente, remettant en question l’impartialité de la justice dans ce type d’affaires.
Mohamed Diop Taya avait été arrêté le 19 mars 2024 par des agents du commissariat de Pikine, en compagnie d’autres jeunes. Selon les témoignages, il aurait été conduit au Technopole, où il aurait subi des sévices corporels. Les policiers l’ont ensuite transporté au centre de santé Dominique avant de le transférer à l’hôpital Principal de Dakar, où il a succombé à ses blessures le 24 mars 2024.
Cette affaire ravive le débat sur les violences policières et la nécessité de réformes au sein des forces de l’ordre. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une tolérance zéro contre les abus policiers et une meilleure protection des citoyens face aux dérives des forces de sécurité.
Reste à savoir si l’appel de la famille de Mohamed Diop Taya aboutira à un alourdissement des peines ou si la décision du tribunal sera confirmée. En attendant, l’opinion publique reste mobilisée, réclamant plus de justice et de transparence dans ce dossier hautement sensible.