À quelques jours de la rentrée scolaire prévue pour le 6 octobre 2025 pour les enseignants et le 8 octobre pour les élèves, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a placé l’éducation au cœur des priorités gouvernementales. Lors du Conseil des ministres tenu hier au palais présidentiel, il a insisté sur l’urgence de garantir une école de qualité, accessible et équitable sur l’ensemble du territoire national.
Selon la porte-parole du gouvernement, Marie Rose Khady Fatou Faye, le chef de l’État a instruit le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer le bon déroulement des enseignements et veiller au respect strict du calendrier scolaire.
Parmi les mesures phares annoncées, figure l’accélération du Programme national de résorption des abris provisoires, une initiative visant à doter toutes les écoles d’infrastructures modernes et durables. Le président a également appelé à une régulation optimale des frais d’inscription et de scolaritéparticulièrement dans les établissements privés afin de garantir une éducation accessible à tous les enfants sans distinction sociale.
Autre axe stratégique : la modernisation des curricula. Le président Faye a exprimé son attachement à une formation en phase avec les enjeux contemporains notamment à travers une montée en puissance de l’enseignement de l’informatique, du numérique, des sciences, des technologies ainsi que des langues nationales et étrangères.
Concernant les examens et concours nationaux, le chef de l’État a appelé à une évaluation prospectivedes résultats avec des propositions pragmatiques pour de nouvelles modalités d’organisation plus efficaces et plus équitables.
Dans une perspective sociale, le président a demandé une réflexion approfondie sur le système des cantines scolaires afin de renforcer leur rôle dans la politique de protection sociale et de lutte contre la malnutrition infantile.
Enfin, sur le plan du climat social dans le secteur éducatif le président Faye a insisté sur la nécessité d’un suivi rigoureux des accords signés avec les syndicats d’enseignants et le renforcement du dialogue social, condition essentielle pour assurer la stabilité du système éducatif sénégalais.
Ces orientations présidentielles marquent une volonté claire de réforme avec pour ambition de bâtir une école sénégalaise résiliente, inclusive et tournée vers l’avenir.
